Pulp Festival 2016 : Phallaina ou la "bande défilée"

Le week-end dernier, j’ai participé de nouveau au Pulp Festival à la Ferme du Buisson à Noisiel. C’est devenu une petite tradition chaque année pour moi et je ne suis jamais déçue !

Comme chaque année, ce sont les étudiants des Manaa qui ont imaginé l’identité visuelle du festival.

Cette année, même la médiathèque portait les couleurs du Pulp Festival et proposait des activités, notamment une exposition un peu particulière autour de la BD 3 ‘’, de Marc-Antoine Mathieu, laquelle propose de vivre un récit détaillé d’une scène de trois secondes.

J’ai ensuite découvert avec émerveillement le travail de la talentueuse artiste, Mariette Ren, qui présentait sa « bande défilée », Phallaina.

Alors, qu’est-ce qu’une « bande défilée », me demanderez-vous. Je me suis posé la même question. C’est une bande dessinée numérique originale en « scrolling horizontal », donc en gros, c’est un nouveau format conçu pour être lu sur les tablettes tactiles.

Personnellement, j’ai totalement adhéré à cette nouvelle expérience de lecture, j’ai eu l’impression de rentrer dans l’univers de Phallaina, il y avait aussi des haut-parleurs qui diffusaient de la musique, ce qui permettait une immersion quasi-totale dans l’histoire déjà très féérique, à la base.

Sans trop vous spoiler, Phallaina, c’est le récit d’une transformation personnelle, mêlant sciences cognitives et mythologie…bon, ça, c’est le petit résumé sur l’App Store d’Apple, qui ne veut pas dire grand-chose d’ailleurs ! Mais, avec mes mots, je dirai que c’est un récit quasi onirique, les dessins de Mariette Ren nous transporte à travers un récit « mythologico-fantastique » (très pompeux, comme terme !). C’est effectivement l’histoire d’une transformation personnelle de tout un peuple. J’ai trouvé la fin un peu triste quand même, mais j’ai adoré ! Si vous en avez l’occasion, partez à la découverte de Phallaina, car ça vaut clairement le détour !